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« Le jeu n’est point un amusement d’homme riche, il est la ressource d’un désœuvré »

(Jean-Jacques Rousseau)


BOLIVIE :


« La ludothèque est très loin de chez moi mais je trouve toujours un petit moment pour y aller. J’aime beaucoup la ludothèque pour ses jeux et aussi pour tous les nouveaux amis que je m’y suis fait. J’espère qu’elle ne fermera jamais parce que je ne connais pas un autre endroit aussi chouette ». 


« Pour moi, la ludothèque c’est super parce que je suis fille unique et je n’ai nulle part où aller pour jouer. Elle m’a plu dès la première fois parce qu’on y trouve beaucoup de jeux très amusants et tu peux partager avec tout le monde ou jouer toute seule. Moi, je préfère jouer avec les nouveaux amis que je me suis faits dans ce merveilleux endroit ».


« Pour moi, la ludothèque est une bonne chose parce qu’elle offre à nos enfants beaucoup de jeux que nous ne pouvons pas leur acheter. En plus, c’est pour tous les âges. Grâce à elle, ils ne vont pas perdre leur temps et gaspiller leur argent dans les jeux vidéo et ils se développent d’une façon saine. J’espère qu’elle continuera de nombreuses années et la responsable aussi, parce qu’elle est très aimable avec les enfants ».


« La ludothèque est une excellente option éducative pour nos enfants. Les horaires sont parfaits. Un jour sur 2, les enfants attendent impatiemment d’y retourner. Merci aux personnes qui ont crée la ludothèque ».


« Ces espaces de divertissement pour enfants et adultes devraient être généralisés par les autorités locales et nationales. Compte tenu de la situation économique, les enfants de nos quartiers qui n’ont, bien souvent, même pas de quoi manger, en ont besoin pour leur bien-être ».


EQUATEUR :


« Je pense que les ludothèques du réseau C.I.E.LO nous montre un chemin pour faire encore plus dans le domaine de l’éducation et si on saisit ce genre d’opportunité, nous ouvrons une porte qui conduit à un développement intégral dans le pays ».


BURKINA FASO :

« Je m’appelle Inoussa. J’ai 11 ans, je suis en CE1 à l’école « B », ici tout près. Depuis que la ludothèque est ouverte, je viens tous les jours. Ce n’est pas cher. A la maison, surtout maintenant que c’est les vacances, il n’y a rien à faire et je m’ennuie. Je viens aussi avec mes frères. Ici, il y a même des enfants du secteur 30, près du goudron, qui viennent de loin. Je m’amuse vraiment bien. Je crois bien que j’ai joué à tous les jeux sauf ceux pour les bébés. Je joue souvent à construire des maisons, aux petites voitures, à la corde à sauter, aux boules, au basket mais c’est le petit tableau où on peut créer des fleurs avec des pièces de couleur qui se collent que je préfère. J’apprends à classer, j’aime aussi le jeu de mémoire qui m’apprend à me souvenir et je suis sûr que tout ça va beaucoup me servir ».

 

COLOMBIE :

« Je m'appelle Jordanis. J'ai 13 ans. Les jeux sont supers parce qu’ils nous apprennent à mieux développer notre réflexion. Ici, il n’existe pas d’endroit pour s’amuser. Notre quartier de déplacés à cause de la guerre possède une seule rue et des maisons en bois de chaque côté longées par un canal d’eaux polluées. C’est pourquoi, nous n’avons pas de jardin public. Depuis que la ludothèque existe, on peut y aller presque tous les jours, après l’école. Je suis très reconnaissant à ceux qui nous ont aidés ».


« Avant, les enfants qui vivent dans le quartier ne se parlaient pas et s’ils le faisaient, c’était pour se bagarrer. Maintenant, on sent plus de camaraderie, de fraternité. Dehors, ils sont voisins. A la ludothèque, ils sont frères parce qu’ici, on fait tous partie de la même famille ». Luis, ludothécaire à Montería 


« A la ludothèque, on trouve des jeux mais aussi on rencontre d’autres personnes très gentilles qui nous apprennent à jouer à toute sorte de jeux, à  respecter les autres, à être solidaire et à ne pas tomber dans les mains de la drogue, de l’alcool et de toutes ces choses ».
 

 

 

BENIN :

 

 

« Mon enfant a changé de comportement depuis qu'il a commencé à fréquenter la ludothèque. Avant, il paressait à la maison et surtout à l'école. Maintenant, il m'aide dans le ménage, il est plus docile et surtout il passe en classe supérieure avec une bonne moyenne et il occupe un bon rang dans la classe. Je ne peux que remercier le ludothécaire pour son travail »

 

 

LIBAN :

 

 

« Même si la ludothèque n’est ouverte que depuis seulement quelques semaines, j’ai observé une

évolution dans le processus d’acceptation de l’autre et du respect entre les enfants. Au début certains

enfants libanais du quartier refusaient de jouer avec les enfants migrants irakiens. Maintenant, ils

commencent à partager leurs jeux. Des enfants présentant des troubles d’attention réussissent aussi à

mieux se concentrer si on prend le temps de jouer avec eux ». Désirée, ludothécaire dans le quartier

NABAA à Beyrouth

 

 

 

Tag(s) : #cielo
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